Depuis avril 2024, VAKOM s’est engagé dans le premier parcours normand de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat). Jusqu’en janvier 2025, nous partagerons chaque étape de cette aventure, nos expériences, nos apprentissages et les enseignements tirés de ces moments capitaux.
C’est le grand jour, le lancement de ce parcours normand et pour Amandine et Morgane, binôme représentant VAKOM aux côtés d’Anne-Claire en tant que dirigeante, l’occasion de rencontrer ceux qui seront leurs mentors et leurs pairs durant ces quelques mois. Au programme : apprendre à se connaître, établir « le camp de base » et surtout remettre en question tout ce que vous pensez savoir. Pour inciter à la prise de responsabilités individuelles et collectives (entreprise), la CEC commence par une session « coup de poing ».
« Bouleversant ! » témoigne Morgane. « On vit tous une journée riche en émotions et en échanges ». En effet, celle-ci démarre par une belle introduction poussant chacun à la réflexion individuelle sur ses ressentis, sur ce qu’il va s’autoriser pour vivre au mieux cette expérience et jusqu’où cela pourrait l’emmener. Pour dépasser les croyances et les freins personnels, la journée se poursuit sur une conférence électrochoc animée par David Rauscent et Grégory Poinsenet de MOOTPOINTS.
C’est l’heure du constat et de la prise de conscience pour Amandine. « La mission peut sembler insurmontable et l’objectif décourageant pour déboucher sur ‘ autant ne rien faire ‘. Pour l’éviter on nous montre que l’on est tous interconnectés, que l’on peut tous agir ». Dans ce but, l’émotion est utilisée comme un moteur très puissant. Comme l’illustre la vidéo OneHome de la NASA et les discussions sur nos actions passées, présentes et futures ainsi que les risques encourus. Une phrase vient résumer parfaitement l’enjeu :
Cette planète si précieuse, perdue dans la galaxie, à laquelle nous sommes liés, quoi qu’il arrive. Mais cette planète si solide aussi, qui continuera à perdurer bien après nous. Alors que le vivant subit déjà les conséquences de nos actes (déforestation d’un tiers de la planète, 40% des insectes en déclin, 90% des populations de gros poissons disparues d’ici 2050…) n’oublions pas que l’Humain fait partie intégrante de ce vivant et que nous sommes peut-être la prochaine espèce à disparaître.
Que faire alors, quand nous sommes à la fois victimes et bourreaux ?
Le GIEC est clair : 100% du dérèglement climatique est d’origine humaine.
Nous savons déjà que le monde va changer, qu’il est déjà en marche. Les crises de population, les inégalités sociales et économiques vont s’accentuer, comme les problèmes de santé… Qui peut agir ?
Pour avancer, le parcours CEC propose des échanges de points de vue entre les participants ainsi que l’exercice de la lettre au futur. L’occasion de se rendre compte que l’histoire ne retient ni méchant, ni gentil mais juste des personnes capables de choisir d’agir…
Cette première journée se poursuit par la fresque de la Biodiversité ainsi qu’une soirée débat autour de la diffusion du film « Une fois que tu sais » de Emmanuel Cappelin.
La seconde journée fera la part belle aux échanges en démarrant par la conférence de 3 experts : Benoit Laigniel, Cyrus Faranghi et Pierre Lebailly. Suit une réflexion sur l’évaluation des risques, cette fois par le prisme des relations humaines (ce qui ne peut que parler à des collaborateurs de VAKOM). En sous-groupes, les participants échangent à partir d’une situation qui les agace, de leur point de vue, du point de vue opposé, du point de vue du vivant et de quelqu’un en 2040. Une approche systémique visant à se rendre compte que tout n’est pas blanc ou noir et qu’il faut pour autant agir.
Ne pas culpabiliser inutilement et pouvoir se projeter sera le credo de ces deux jours. Pour la CEC il s’agit d’une base indispensable pour passer à l’action ainsi que la compréhension de quelques points clés :
Aucune espèce ne se suffit à elle-même
L’individualisme n’existe pas dans un écosystème
Il faut changer notre mode de pensée
Être confiant et déterminé pour l’avenir
Mettre en cohérence ses pensées et actions
La première session met en lumière l’importance d’agir. Anne-Claire Fel le résume bien : « S’adapter et transformer, cela résonne fort avec nos métiers. Nous expliquons au quotidien à nos clients qu’ils peuvent choisir d’être acteurs ou subir. En tant qu’entreprise, nous ne sommes pas définis par ce que nous faisons, mais par la manière dont nous le faisons. Et sur ces sujets, nous devons agir. »
Pour Amandine et Morgane, ces deux journées, bien que riches en émotions, sont aussi porteuses d’espoir et renforcent leur volonté. « Il y a urgence, les COP et autres semblent lointains et nous sommes chacun isolés dans notre coin » explique Amandine. « Pourtant chaque geste compte. Et cette approche correspond à mes valeurs, mon grand-père était issu d’une famille de fermiers, sensible au vivant et triait déjà ses déchets. Ce qui était loin d’être répandu… ». Pour Morgane, c’est une bénéficiaire en bilan de compétences qui l’a alertée sur le sujet : « Je pensais être sensibilisée et pourtant, j’avais beaucoup de fausses croyances. Maintenant, c’est concret ; je peux passer à l’action, aussi bien individuellement que collectivement. »
L’action collective c’est tout l’enjeu de la suite de ce parcours ; La prochaine étape « The week » consiste à embarquer 5 collègues et à leur faire vivre la prise de conscience de cette première session !
A suivre…
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