Crise de la quarantaine :
Le premier jour du reste de ma vie professionnelle

Par Jean-Marc GARNIER VAKOM à Marne-la-Vallée

Article issu du webinaire visible ici

La quarantaine paraît si loin pour certains et si près pour d’autres. Nous entendons souvent parler de la crise de la quarantaine comme un moment de prise de conscience, un moment où nous sentons ce besoin de changer certaines composantes de notre vie, nos habitudes…

C’est cette sensation d’être au milieu de sa vie, de se remettre en question sur son parcours, ses choix, ses envies, ses projets, sa propre perception du travail…

 

Selon une étude Opinion Way fondée sur un questionnaire à choix multiples, une fois que nous passons le cap de la crise de la quarantaine, notre rapport au travail change. Et si nous entrons plus dans le détail, 49% des personnes interrogées expriment leur ennui dans le métier qu’ils exercent, 37% se considèrent stressés par le travail, 28% ne voient plus d’évolutions possibles et 13% disent subir les ordres de la hiérarchie.

Ces quatre grandes réponses représentent des situations subies et non choisies par la personne.

 

Selon cette même étude, à quarante ans, notre rapport au travail change et se manifeste de différentes manières. Pour 35% des personnes interrogées, la vie personnelle prend plus de place et d’importance ; 30% d’entre elles souhaitent se sentir bien dans leur travail, puis 20% espèrent se reconvertir pour développer de nouvelles compétences, et enfin 20% semblent subir une démotivation croissante.

Les « fantasmes » de la réalisation professionnelle une fois la crise de la quarantaine franchie ?

» Pour 40% des personnes interrogées, la réalisation professionnelle implique de ne plus avoir à surveiller leur compte en banque. C’est avoir une stabilité économique qui permet d’acquérir une liberté financière.  

» 26% estiment que la réalisation professionnelle correspond à la fin du stress pour le reste de leur carrière professionnelle. 

» 20% pensent que c’est la partie de leur vie où ils peuvent se plonger dans leurs passions en dehors du travail. 

» Et enfin, 18% estiment que c’est un moment pour changer de métier, ou changer de vie, ou encore en rachetant l’entreprise dans laquelle ils travaillent. 

Au passage de la quarantaine, plus d’un tiers des personnes estiment que l’argent est un élément clé de la réalisation professionnelle, ce qui en fait donc un indicateur de réussite ou d’échec. Pourtant, cette pensée matérialiste peut être vue différemment comme nous l’exprime le dalaï-lama dans cette pensée :  

« Les hommes perdent la santé pour accumuler de l’argent… Ensuite, ils perdent cet argent pour retrouver la santé… Et à penser anxieusement au futur, ils en oublient le présent… De telle sorte qu’ils finissent par ne vivre ni dans le présent, ni dans le futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir… Et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. »  

De quoi se questionner sur la valeur de l’argent et le rapport que nous entretenons avec. 

Christian JUNOD nous soumet l’idée suivante : Nous entendons souvent l’expression « gagner sa vie ». C’est à dire qu’inconsciemment, si nous ne gagnons pas d’argent, nous perdons notre vie. Ce qui nous ramène à une idée de vie et de mort qui dépend de notre travail. Mais dans ce cas, pouvons-nous considérer que les parents qui décident de rester chez eux pour élever leur(s) enfant(s) ou bien les personnes qui s’engagent dans une activité bénévole perdent leur vie pour autant ?  

A quarante ans, j’ai moi-même fait le bilan de ma réalisation professionnelle et de ma vie personnelle. Je me suis rendu compte que j’aimais passer du temps avec ma famille, que malgré mes passions pour le sport, la lecture et l’aviation, mon emploi du temps ne me permettait plus d’être libre de les pratiquer. Je voulais aussi donner de mon temps pour aider et accompagner des amis dans leurs projets. C’est en me faisant cette réflexion à quarante ans que je me suis rendu compte qu’écrire la suite de mon projet professionnel devait d’abord passer par l’écriture de mon projet de vie. 

J’ai donc réfléchi aux conditions idéales pour me permettre de travailler, tout en étant plus proche de ma famille, et en prenant du temps pour pratiquer mes passions.  

J’ai appliqué ces conditions, et je me suis retrouvé. J’ai ensuite réécrit mes futurs objectifs de réalisation professionnelle, et je me suis lancé dans la création de ma propre entreprise.  

C’est quoi « la crise de la quarantaine » ?

Alors oui nous parlons de la crise de la quarantaine. Mais qu’est ce qui se cache derrière ces mots ? 

Saviez vous qu’en chinois, « crise » se dit « WeiJi ». « Wei » se traduit par « danger » et « Ji » par « point de changement » ce qui signifie : savoir transformer le danger en opportunité. 

 

WeiJi : crise en chinois signifie danger + opportunité

WeiJi

Simon SINEK, conférencier américano-britannique et auteur de livres sur le management et la motivation, nous dit : « La force des personnes qui inspirent l’action est de parler de leurs croyances et de leurs convictions profondes, du sens des choses »  

C’est aussi lui qui a mis en place le fameux cercle d’or reprenant le « Why » « How » « What ».  

J’ai essayé de transposer le cercle d’or afin que nous puissions trouver en chacun de nous notre « pourquoi ».  

WHAT :
Toutes les personnes savent quel métier elles font.
(100% d’entre elles). 

HOW :
Certaines savent comment elles se différencient des autres personnes.
(Pas toutes). 

WHY :
Peu savent pourquoi elles font ce qu’elles font.
(Très peu). 

Si nous voulons créer notre projet de vie et nous réaliser professionnellement, nous devons avant toute chose nous interroger sur le pourquoi ? Qu’est ce qui nous anime à faire ça ? En quoi cela nous nourrit ? En quoi cela nous donne envie de nous lever le matin ?…  

Et vous ? Comment percevez-vous la crise de la quarantaine ?

Dans le même sondage, Opinion Way nous révèle que 23% des futurs quarantenaires sont prêts à démissionner de leur poste pour suivre leurs objectifs personnels. 19% veulent aller au bout de leurs idées quitte à renoncer à leur poste, 22% souhaitent se reconvertir dans un tout autre domaine, 12% entreprennent de nouvelles études et 7% espèrent reprendre l’entreprise familiale. 

Alors, si à quarante ans votre rapport au travail change, voici ce que vous pouvez faire pour mener à bien ce changement.  

L’étude d’Opinion Way indique que 26% des personnes sont prêtes à se former pour monter en compétences et aller vers de nouveaux horizons, 22% pensent à se reconvertir, et 18% souhaitent faire un bilan de compétences. 

Dans cette démarche, vous ne subissez plus votre rapport au travail, mais vous devenez l’artisan de votre futur. C’est à vous de décider d’entreprendre pour ne plus subir ! 

Pour entreprendre et connaitre ses forces, il existe les bilans de compétences. J’aime les comparer à une équipe de rugby. Comme le dit Marc LIEVREMONT : 

« Le rugby, c’est le seul sport collectif où pour avancer, il faut faire des passes en arrière. »
Marc LIEVREMONT
Ancien joueur et séléctionneur de l'équipe de France de rugby

Si l’on se met à la place du porteur du ballon, il sera forcément devant ses coéquipiers. Il n’aura alors dans son champ de vision que quinze adversaires, mais il devra prendre conscience de la présence de ses quatorze coéquipiers prêts à l’aider, à prendre le relais de sa trajectoire pour continuer d’avancer vers la ligne d’en but. S’il avance seul, il se heurtera aux obstacles potentiels et marquera le pas dans son parcours, en ratant probablement toutes les opportunités qui s’offraient à lui. C’est cela le bilan de compétences de VAKOM, c’est apprendre à jouer en équipe avec ses compétences pour saisir les opportunités et atteindre ses objectifs. 

VAKOM, c’est aussi des programmes de formation et de coaching personnalisés qui vous permettront de rendre les choses possibles pour optimiser votre réalisation, et donc votre épanouissement, professionnels ! 

Alors prêts à caler la date du premier jour du reste de votre vie professionnel ?

Jean-Marc Garnier, VAKOM à Marne-la-Vallée

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