Vakom à Rouen
Le poste que j’occupais devait disparaître suite à des restrictions budgétaires, j’ai donc entrepris un bilan de compétences avant que cette démarche ne s’impose à moi. Anticiper ce changement n’a pas été simple pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’avais emprunté pour financer mes études et exercer ce métier que j’aimais. De plus, le secteur dans lequel j’évoluais était précaire et concurrentiel : j’avais lutté pour occuper cette place et je n’avais pas envie d’en partir. Désormais j’avais 36 ans, j’aspirais plutôt à fonder une famille avec mon compagnon qu’à me relancer à l’assaut « des places chères ». Je suis arrivée à mon premier rendez-vous chez Vakom, angoissée et consciente d’avoir besoin d’aide pour prendre des décisions.
Au-delà des tests psychotechniques qui permettent de faire le point sur soi et donc de cerner ses aspirations professionnelles, c’est la rencontre avec Julie, la conseillère qui m’a accompagnée tout au long de ce parcours qui m’aura été le plus bénéfique. Elle a vraiment pris en compte mes craintes, mes envies et un climat de confiance s’est installé au fil des rendez-vous. Elle a questionné les barrières que je m’étais fixée et qui m’empêchaient de rêver. Avec elle, la philosophie de Vakom « le sens de l’humain » n’est pas juste un slogan. Une reconversion s’est ainsi profilé à l’horizon, mais elle induisait une reprise d’études de trois ans avec au préalable un concours d’entrée en formation. Avec Julie nous faisions régulièrement des points sur les plan A, B, C qui se dessinaient avec les informations que je trouvais. Finalement le temps et sa bienveillance ont fait mûrir le projet que j’aimais le plus. Aujourd’hui je suis à mi-chemin de ce cursus de 3 ans avec cette impression d’avoir tout juste commencé. Reprendre le chemin des cours n’est finalement pas si compliqué quand les matières sont passionnantes, cela se voit sur les notes et puis le temps file vite quand chaque jour donne envie de voir demain. S’il y a bien une chose que je retiens, c’est la chance que j’ai eu d’avoir un accompagnement de cette qualité.
Aurélie GIFFARD, Octobre 2019